Arrosez utile, cultivez la vie !

Bien planter, c’est bénéficier des végétaux ET PRESERVER L’EAU !

Le changement climatique entraîne des phénomènes de plus en plus extrêmes de sécheresse, mais aussi de pluviosité. Les espaces végétalisés et les jardins, avec toutes leurs gammes et strates de végétaux, sont indispensables pour faire face à cette évolution. La mise en œuvre de solutions simples permet d’agir au cœur du cycle de l’eau et contribue à une bonne gestion de la ressource.

Concrètement, planter et végétaliser tous les espaces disponibles facilite la gestion de l’eau en excès, notamment lorsque les réseaux sont saturés, car la ville ne peut pas être complètement perméable.

Ralentir l’écoulement, mieux infiltrer et stocker l’eau permet de maximiser les services rendus par le végétal tout en limitant les prélèvements sur la ressource en eau qui se raréfie en période de sècheresse et de canicule.

Bénéfice 1 : Lutter contre la chaleur grâce aux climatiseurs naturels

La végétation participe au rafraîchissement de l’air par la consommation d’une partie de l’énergie reçue par le rayonnement solaire et de l’eau disponible dans le sol. Cette dernière est ensuite en grande partie restituée par évaporation au niveau du feuillage.

3 à 5°C

C’est la baisse de température locale en milieu urbain que l’on peut obtenir grâce à la végétalisation de tous les espaces disponibles.

Source : Ademe.

Bénéfice 2 : Participer au cycle de l’eau verte

Les plantes sont des maillons essentiels du cycle de l’eau verte, auquel elles participent activement en permettant l’infiltration dans les sols de l’eau, la protection vis à vis de l’érosion et la production de matières organiques. Elles restituent également une partie de l’eau dans l’atmosphère par évaporation. En participant activement à ce cycle, le végétal contribue à la protection des écosystèmes qui l’entourent.

Ralentir le ruissellement et infiltrer l’eau

En déviant le ruissellement des eaux pluviales vers des zones végétalisées (noues, espaces verts en points bas), on limite la saturation des systèmes de canalisations – amplifiée par l’artificialisation des sols – et on favorise la lutte contre les inondations.

Stocker l’eau

En privilégiant son infiltration naturelle, on favorise son entreposage dans les sols et les nappes phréatiques, mais aussi via des réserves d’eau qui sont ainsi disponibles pour le végétal en cas de manque d’eau à d’autres périodes.

Le saviez-vous ?

Les végétaux participent activement à l’accomplissement du cycle de l’eau avec 60 % des précipitations qui sont le fruit de l’évapotranspiration.

Les différents types d’eau, verte et bleue, sont en interaction constante. Ainsi, l’eau bleue utilisée pour l’irrigation des végétaux se transforme en eau verte qui contribue à recréer des pluies !

L’eau verte est l’eau de pluie infiltrée dans les sols et la biomasse contenue dans la terre, qui s’évapore ensuite par la végétation (forêt, prairie, arbres).

L’eau bleue est celle des précipitations qui s’écoulent dans les cours d’eau et les nappes souterraines.

Bénéfice 3 : Préserver la biodiversité

Tous les végétaux, par leur présence et leur différentes échelles, créent des zones qui restent humides et fraîches. Tous ces abris naturels participent de fait à la préservation de la biodiversité.

Bénéfice 4 : Réduire l’impact environnemental

Le végétal contribue plus largement à la réduction de notre impact environnemental en participant au stockage du carbone et à l’amélioration de la qualité de l’air, à la bonne santé physique et psychologique de la population, et à la sensibilisation des futures générations.